Professeure de droit international et de droit des organisations internationales à  l’Université de Genève, conseillère auprès d’États, d’organisations internationales,  d’associations et d’entreprises dans divers domaines du droit international, Laurence  Boisson de Chazournes est pionnière sur les questions de gestion des ressources  naturelles. Elle a fondé la Plateforme pour le droit international de l’eau douce et  apporte son expertise dans le cadre de négociations sur des cours d’eau  internationaux.  

L’eau douce est une ressource naturelle essentielle dont les nombreuses utilisations  marquent de leur empreinte les relations sociales, économiques, politiques et  culturelles, tant à l’échelon international qu’à l’échelon national. L’accès à cette  ressource, sa gestion et sa protection soulèvent des inquiétudes. Des défis tels la raréfaction de l’eau, les problèmes de pollution et de dégradation de l’environnement  ou encore l’utilisation de l’eau comme arme de guerre appellent à une mobilisation du  droit international. L’enseignement de Laurence Boisson de Chazournes portera sur la  contribution du droit international à la régulation des divers usages de l’eau. 

  • Laurence Boisson de Chazournes prononcera sa leçon inaugurale intitulée L’eau en droit international : entre singularité et pluralité le 12 janvier 2023. Son cycle de cours Le droit international au fil de l’eau débutera le  13 janvier 2023.  
  • Elle organisera un colloque le 12 mai 2023 intitulé Le droit international de l’environnement face au défi de l’effectivité.  

©William Grossiord 

« Il est évident que la prise de conscience de la nécessité de protéger l’environnement  joue un rôle important dans la réglementation internationale de l’eau. Les questions de  gestion des sols et des forêts, de la protection de la biodiversité ou de la lutte contre le  changement climatique, favorisent toutes une meilleure protection de l’eau. Au-delà du  droit de l’environnement, le droit international des droits de l’homme est de plus en plus  sollicité, et la question de l’accès à l’eau devient centrale. En effet, même si l’eau  constitue la ressource la plus abondante de la planète et qu’elle est en quantité  constante, elle n’est pas répartie naturellement de manière « équilibrée ». 97 % de son  volume global ne peuvent être ni consommés, ni utilisés pour l’irrigation, ni même être  employés pour des usages industriels en raison de leur teneur trop élevée en sel. Un  très grand nombre de personnes n’y ont pas encore accès. Il en est de même en matière  d’assainissement. Cette thématique apparaît d’ailleurs comme une priorité de l’Agenda international 2030, adopté par l’Assemblée générale des Nations unies en 2015, avec  l’Objectif de développement durable (ODD) de l’accès à l’eau pour tous en 2030. »  

Laurence Boisson de Chazournes 

Cette citation provient de son entretien La réglementation de l’eau est à la fois singulière  et universelle, en plus d’être pluridisciplinaire, à découvrir sur le site web du Collège de  France avec le programme de ses enseignements, ainsi que sa biographie.  

La chaire Avenir Commun Durable a été créée dans le cadre de l’initiative du même  nom lancée en 2021 par les professeurs du Collège de France. Consacrée aux enjeux  de la transition environnementale et énergétique, elle accueille chaque année des  experts internationaux pour mettre en lumière l’actualité de la recherche dans ce  domaine. La chaire bénéficie du soutien de la Fondation du Collège de France et de  ses grands mécènes Covéa et TotalEnergies.  

Les événements du Collège de France sont gratuits et librement accessibles par  tous, sans inscription préalable.  

En raison de l’affluence, les représentants de la presse et des médias sont priés de  réserver leur place auprès de presse@college-de-france.fr

À propos de la fondation du Collège de France 

Depuis 2008, la Fondation du Collège de France, reconnue d’utilité publique, s’engage  aux côtés de la science et du Collège de France pour une recherche libre et ambitieuse  et des savoirs enseignés à tous. 

Développer les projets de recherche, équiper les laboratoires, soutenir les missions sur  le terrain, former les jeunes chercheurs, enrichir les fonds documentaires du Collège de  France, accompagner la diffusion des savoirs en libre accès, rapprocher les publics  éloignés des lieux de sciences… Grâce à la générosité de ses mécènes et de ses  donateurs, la Fondation du Collège de France participe à faire rayonner l’excellence  scientifique française, à encourager un exceptionnel potentiel de découvertes et  d’innovations et à élargir la transmission des connaissances à tous les publics. 

https://www.fondation-cdf.fr/ 

À propos du Collège de France 

Le Collège de France, établissement public d’enseignement supérieur et de recherche  établi à Paris depuis 1530, répond à une double vocation : être à la fois le lieu de la  recherche la plus audacieuse et celui de son enseignement. On y enseigne ainsi à tous  les publics intéressés, sans aucune condition d’inscription ni de diplôme, « le savoir en  train de se constituer dans tous les domaines des lettres, des sciences ou des arts ». Il a également pour mission de favoriser l’approche interdisciplinaire de la recherche et de  diffuser les connaissances en France et à l’étranger. 

Il propose, dans ses amphithéâtres et en ligne, près de 1000 cours et conférences  chaque année, en accès libre à tous les publics : étudiants, chercheurs ou simples  curieux. 

Le Collège de France est membre associé de l’Université PSL. 

www.college-de-france.fr 

 

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