Par le BIP – BUREAU NATIONAL INTERPROFESSIONNEL DU PRUNEAU

Riche en fibres et contenant du magnésium, il génère un maximum de bien-être et a un effet anti-stress tout en tonifiant l’énergie cérébrale.

Pour les sportifs, le glucide contenu dans les pruneaux permet en effet de lutter contre l’hypoglycémie. Énergie rapide et durable pour l’organisme, c’est un excellent carburant qualitatif grâce à son faible index glycémique. La richesse des pruneaux en glucides permet en effet de lutter contre l’hypoglycémie redouté par les sportifs. Ces sucres libèrent une énergie rapide et durable pour l’organisme, comme un sucre lent. Un carburant qualitatif grâce à son faible index glycémique.
Le magnésium qu’ils contiennent prévient également l’apparition des crampes et son eau de la déshydratation pendant l’effort.

« Manger 100 g de pruneaux apporte 23 % de vos besoins quotidiens en fibres,
reconnues entre autres, pour diminuer l’index glycémique d’un repas. »

DANS LA VIE ACTIVE
Le pruneau est certainement l’un des meilleurs alliés des personnes qui passent plus de huit heures au travail et qui négligent bien souvent leurs déjeuners rapidement avalés, sur le coin du bureau. Riches en fibres, ils sont générateurs de bien-être. Le magnésium qu’ils contiennent (11 % des AJR)
a un effet direct sur le système nerveux en jouant les anti-stress. Les pruneaux aident à tenir lors des interminables réunions et constitueront donc d’excellents en-cas, apportant les éléments nécessaires pour garder tonus et énergie cérébrale.

CHEZ LES ENFANTS
Alors que le goûter est souvent trop riche en sucreries,
le pruneau est le meilleur allié pour une pause équilibrée !
Un laitage, quelques biscuits secs avec quelques
pruneaux, et le tour est joué.

CHEZ LES SENIORS
Le sorbitol que contient le Pruneau d’Agen permet de
réguler la glycémie et de freiner l’absorption de cholestérol.
C’est en outre un aliment qui se digère facilement.
Autre avantage, ses antioxydants participent à la prévention du vieillissement cellulaire.
Le bore améliore les fonctions cognitives et a une action bénéfique sur la trame osseuse.
Ainsi, manger des pruneaux est un moyen de lutter contre l’ostéoporose, qui touche 30 à 40 % des femmes ménopausées.

CHEZ LA FEMME ENCEINTE
Sa teneur en fer contribue à couvrir ses besoins particuliers, souvent carencés dans ce domaine, il permet de constituer des réserves.

Le pruneau est également riche en potassium. Le potassium aide à réduire l’anxiété que provoque parfois la grossesse. 100 g de pruneaux fournissent environ 20 % des ANC* en potassium.

 

Le pruneau ne fait pas grossir !

Avec zéro lipide et seulement 20 à 25 Kcal par pruneau, ce fruit est le partenaire idéal de ceux qui souhaitent prendre soin de leurs corps. Autre point intéressant l’IG (Index Glycémique) du pruneau est de 52, soit un taux moyen (élevé : + 70, moyen : 50 à 70, bas : – 50) , favorable à une alimentation équilibrée. Il ne faut donc pas se priver de pruneaux pour garder la ligne !

 

Le Pruneau d’Agen
ses vertus #beauty & #detox

VÉRITABLE PARTENAIRE BIEN-ÊTRE, LE PRUNEAU D’AGEN EST AUSSI UN ATOUT POUR PRENDRE SOIN DE SOI. FAVORABLE À UN TEINT ÉCLATANT ET UNE PEAU BIEN HYDRATÉE,
BEAUCOUP L’UTILISENT POUR SE SENTIR BIEN DANS LEUR TÊTE COMME DANS LEUR CORPS…

Certaines vitamines, comme la vitamine E, la provitamine A, les vitamines du groupe B (B1 et B6), ainsi que des minéraux comme le zinc et le fer, jouent un rôle dans la beauté de la peau, des cheveux et des ongles.

En effet, dotés d’un fort pouvoir anti-oxydant, ces micronutriments entrants dans la composition Pruneau d’Agen permettent de lutter contre le vieillissement cellulaire, favorisent la cicatrisation, et ont une action bénéfique sur la repousse et l’éclat des cheveux et des ongles

 

La filière engagée fait de ce fruit un atout du terroir français, reconnu par une Indication Géographique Protégée.

Il faut environ 5 à 7 ans à un prunier d’ente pour produire une récolte. Laps de temps durant lequel le pruniculteur veille soigneusement sur ses arbres.

 

UNE FILIERE DYNAMIQUE

Le Pruneau d’Agen génère plus de 200 Millions de chiffre d’affaires en moyenne chaque année. On produit environ 40 000 tonnes de pruneaux d’Agen IGP en France par an, et cette production génère 10 000 emplois direct et indirects dans la zone de production. 70% de cette production est dédiée à la France, les 30% restants partants à l’export.

 

La dénomination “Pruneau d’Agen” répond à un cahier des charges précis et une réglementation stricte (contenue dans un arrêté de commercialisation de 1972). Cette réglementation stipule que le pruneau d’Agen doit être obtenu par déshydratation contrôlée des prunes d’Ente exclusivement, avec des fruits sélectionnés et à pleine maturité.
Les pruneaux ainsi obtenus doivent être entiers et présenter un épiderme plissé, avec un bel éclat et une texture unique souple, à la chair or et ambre.
Seules ces catégories ont droit à la dénomination Pruneaux d’Agen : pour la consommation en fruits de
bouche, il est préférable de choisir des Pruneaux d’Agen de calibres “super géants” ou “géants”, un conseil partagé par tous les gourmands…

 

UNE INDICATION GÉOGRAPHIQUE PROTÉGÉE DEPUIS 2002

Seules les prunes récoltées, séchées et transformées dans ces 6 départements du Sud-Ouest : le Tarn et Garonne, le Lot et Garonne, le Lot, la Dordogne, le Gers et la Gironde, ont le droit de porter cette appellation. Elle distingue le Pruneau d’Agen comme un produit du terroir, de qualité et d’origine à la renommée internationale. De ces 6 départements proviennent 99 % des 40 000 tonnes de pruneaux produits en France chaque année en moyenne. Et, chaque année, 95 % d’entre eux sont conformes au cahier des charges strict de l’IGP.

 

Un terroir sous IGP depuis plus de 20 ans•

L’IGP PRUNEAUX D’AGEN EST LA GARANTIE D’UNE TRAÇABILITÉ RIGOUREUSE
ET DE CONTRÔLES PERMANENTS, À DEUX NIVEAUX : INTERNES, RÉALISÉS PAR LA FILIÈRE VIA LES ORGANISATIONS DE PRODUCTEURS ET EXTERNES VIA UN ORGANISME CERTIFICATEUR INDÉPENDANT QUALISUD.

Les conditions climatiques et le terroir du Lot-et-Garonne en ont fait une terre d’élection
pour la culture de la prune d’Ente.
Seuls les pruneaux les plus gros sont admis dans le cahier des charges IGP et les pruneaux présentant des défauts majeurs sont exclus de la certification. Toutes ces exigences,
du verger jusqu’aux consommateurs, garantissent un niveau de qualité unique en Europe et dans le Monde.

 

Un fruit qui fait la renommée du Sud-Ouest

DE LA ROUTE DE LA SOIE…

Les pruneaux, connus depuis la plus
haute antiquité, sont venus de Chine
par la route de la soie jusqu’en Syrie.
Déjà cultivés par nos ancêtres les
Gaulois, ce sont les Romains qui ont
propagé la culture et le séchage
des pruneaux sur tout le pourtour
méditerranéen, jusque dans le Sud-
Ouest de la Gaule romaine et les
coteaux de la Garonne.
D’autres variétés de Prunes de Damas,
furent rapportées ensuite de Syrie
par les Croisés dans l’Agenais au XIIIe
siècle. Ce sont les moines de Clairac
qui par croisement, par greffage avec
les pruniers locaux, vont sélectionner
cette nouvelle variété de Prune d’Ente
(en vieux français “enter” signifie “greffer”).
C’est un fruit très sucré d’un calibre
plus gros, bien adapté au climat
et au séchage.

 

C’est ainsi que de la Prune d’Ente est
né le Pruneau d’Agen. Expédié d’Agen
par bateau sur les quais de la Garonne
vers Bordeaux. Agen associera son
nom au Pruneau, qui continue
de s’appeler “Pruneau d’Agen”.
Le Pruneau d’Agen, apprécié dans
toute l’Europe, partant depuis le grand
port de Bordeaux au temps de la
marine à voile par-delà les mers,
se vend dans le monde entier, du XVIIe
jusqu’au XIX e siècle, en faisant ainsi la
renommée de l’Agenais et du pruneau

AUX COTEAUX DU LOT ET GARONNE.

Au fil des années, la production se
déplaça du Quercy vers l’Ouest et
se concentra sur les coteaux du Lot
et Garonne, faisant du Sud-Ouest le
berceau de la prune d’Ente. Le milieu
du XIX e siècle est un véritable âge d’or
pour le pruneau avec une production
annuelle de soixante-dix mille tonnes
par an et plus de vingt mille tonnes
exportées chaque année en Amérique
du Nord. C’est ainsi qu’il s’est implanté
en Californie, puis en Argentine et au
Chili, en Afrique du Sud et en Australie.
En France, le début du XXe siècle
ne fut pas propice au pruneau,
dont la production chuta fortement
à cause des deux guerres mondiales.
Après des années de labeur, et la mise
en place de la filière dans les années 60,
la production de Pruneaux d’Agen
regagne ses lettres de noblesse
avec l’obtention d’une IGP en 2002
par l’Union Européenne.

 

 

À l’origine, le Pruneau d’Agen est une prune, la prune d’Ente

Le prunier d’Ente est un arbre robuste qui peut atteindre 4 à 5 mètres de haut.
Il peut vivre jusqu’à 60 ans mais sa durée moyenne de production est de 40 ans. Toutefois, tout au long de l’année les pruniers sont l’objet d’une attention constante des pruniculteurs, de la taille des vergers en hiver à la récolte à la fin de l’été de chaque année.

Les prunes sont ramassées de la mi-août jusqu’à la fin septembre. En secouant
légèrement l’arbre, elles tombent sur de larges toiles disposées en corolle sous les arbres. La récolte, aujourd’hui largement mécanisée, ne se réalise qu’à maturité des fruits et s’effectue en plusieurs fois (c’est une exigence du cahier des charges de l’IGP), afin de ne ramasser que les fruits les plus mûrs, condition essentielle pour la qualité des futurs pruneaux.

Chaque arbre fournit en moyenne 50 kg de prunes.

 

A la sortie des tunnels, le pruneau doit avoir une teneur en eau inférieure à 23 %.
En attendant leur commercialisation, ils sont stockés en “palox” (grandes caisses en bois ou en polyéthylène alimentaire) dans des chambres froides (environ 7 °C), à l’abri de la lumière et à hygrométrie constante (75 % maximum) .

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