Samedi 24 Février 2024

De 9h30 à 12h et de 14h à 16h30 sur le grand ring Hall1

Remise de prix : 18h

 

Dans le cadre du programme Inn’Ovin, INTERBEV Ovins et l’ensemble de la filière ovine organisent les 19èmes Ovinpiades des Jeunes Bergers. Pour assurer le renouvellement des générations et le maintien de sa production, la filière ovine (lait et viande) la filière ovine cherche à recruter différents métiers : chefs d’exploitation, éleveurs, bergers, salariés…

 

Depuis plus de 20 ans, la filière ovine travaille à rendre le métier d’éleveur de brebis attractif (technique, rémunération…) pour assurer sa transmission et sa durabilité. C’est d’ailleurs pour relever ces défis que le programme de relance Inn’ovin a été mis en place. Les Ovinpiades sont l’une des actions phares. Ce concours montre la volonté de la filière d’installer une nouvelle génération. Ce travail sur le long terme commence à porter ses fruits. Selon le recensement général agricole 2020 réalisé par l’Institut de l’Elevage (IDELE), le départ de 500 éleveurs possédant plus de 50 brebis est compensé par 500 installations, chaque année, soit 1 départ pour 1 arrivée.

 

« Depuis 3 ans, nous avons atteint l’équilibre entre cédants et candidats à l’installation en ovins viande. Mais, les installations sont encore insuffisantes pour assurer la durabilité de la production de viande et de lait française. Les élevages sont en mutation. Les entrants s’installent avec des troupeaux de brebis plus petits. Cependant, les élevages sont plus compétitifs et produisent davantage sous signe de qualité. Ils représentent 18% des élevages ovins/caprins, soit +6% en 10 ans. A noter aussi que ce métier est l’un des plus féminisé. 1 ferme ovine sur 3 est dirigée par une femme. » analyse Patrick Soury, président de la section ovine d’Interbev et d’Inn’ovin.

 

Lors des Ovinpiades qui s’adressent aux jeunes de 16 à 24 ans, élèves des établissements agricoles,le métier d’éleveur de brebis dévoile ses atouts pour susciter des vocations.

 

Qui sera le meilleur jeune berger de France 2024 ?

A travers toute la France, les sélections territoriales battent leur plein entre décembre et février. Chaque année, près de 850 jeunes de 16 à 24 ans tentent de se qualifier pour la finale nationale qui se déroulera le samedi 24 février 2024, au Salon International de l’Agriculture à Paris (Grand Ring– hall 1).

 

Pour être parmi les 40 candidats sélectionnés, l’élite de chaque région française, ils devront réussir avec brio une série d’épreuves théoriques et pratiques, inspirées des gestes quotidiens de l’éleveur, comme trier des brebis à l’aide d’un lecteur électronique, apprécier la santé d’une brebis, évaluer son état corporel, lui parer les onglons et choisir le meilleur bélier selon une problématique…

Les Ovinpiades des Jeunes Bergers sont une invitation à découvrir le métier d’éleveur de brebis de l’intérieur, à travers des gestes concrets et des échanges avec des professionnels.

Nouveauté : Après près de 10 ans d’absence, la France relance les Ovinpiades mondiales. Une quinzaine de délégations étrangères sont invitées à participer à la 3e « Coupe du Monde des Jeunes Bergers ». Ainsi une trentaine de jeunes âgés de 18 à 23 ans, suivant une formation agricole ou déjà en activité, se disputeront le titre de Meilleur Jeune Berger du Monde, du 25 mai au 1er juin 2024. Le Meilleur Jeune Berger et la Meilleure Jeune Bergère des Ovinpiades nationales 2024 auront l’honneur de porter les couleurs de la France.

Au programme : une compétition pour itinérante découvrir la diversité de l’élevage ovin où ils retrouveront les épreuves mythiques des Ovinpiades nationales et 2 nouveautés : tonte et pose de clôture mobile. Après être accueillis à Paris, ils embarqueront dans un bus habillé aux couleurs des Ovinpiades vers le Limousin, l’Aveyron, l’Auvergne, la Bourgogne et la Bergerie Nationale de Rambouillet.

 

Un concours qui crée des liens

Durant l’été 2023, Inn’ovin a réalisé une enquête auprès des candidats ayant participé à l’une des finales nationales. Plus de 220 finalistes ont répondu pour indiquer ce qu’ils sont devenus.

Les Ovinpiades permettent de créer un attachement à la production ovine. Sur les 38% de salariés agricoles, plus de 60% travaillent pour la filière ovine en tant que technicien ou en tant que salarié sur une ferme. Sur les 33% d’agriculteur / éleveur, 90% ont installé des brebis sur leur exploitation. Preuve que même après le concours, il apparaît comme une évidence pour ces jeunes d’installer des brebis sur leur ferme.

 

Un métier qui s’adapte aux inspirations de chacun…

Que l’on soit éleveur de brebis dans les Alpes ou en baie de Somme, en atelier spécialisé ou en polyculture élevage, le métier d’éleveur de brebis offre de multiples possibilités qui permettent de s’adapter aux inspirations de chacun.

C’est pour cela qu’un projet d’installation doit bien être réfléchi. De plus, être éleveur de brebis peut aussi se réaliser de différentes façons. Si chef d’exploitation est la manière la plus courante, le salariat dans une ferme ou dans un service de remplacement se développe. De nombreux éleveurs sont à la recherche de main d’œuvre qualifiée.

S’installer exige des investissements. En élevage ovin, ils sont modérés et le retour sur investissement est rapide. De plus, la filière ovine a un sérieux atout, elle permet une bonne rentabilité (bon maintien des prix, demande supérieure à l’offre, politique agricole commune favorable).

 

A propos d’Inn’ovin

Le programme Inn’ovin (2021-2025) réunit l’ensemble de la filière ovine : lait et viande. Il a pour objectif d’accroître le potentiel de production de la filière ovine pour satisfaire la demande en agneaux et en lait de brebis. Le renouvellement des générations et l’installation de nouveaux éleveurs sont une priorité pour l’ensemble de la filière française. Pour relever ce défi, 4 axes de travail prioritaires sont définis et mis en actions sur le terrain : susciter des vocations et faire la promotion du métier d’éleveur ; améliorer les revenus des éleveurs par la technique ; améliorer les conditions de travail des éleveurs ; et assurer la durabilité de la production ovine.

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