sam. Déc 21st, 2024

Trois ans après avoir obtenu pour la première fois le label Engagé RSE d’AFNOR Certification, la filière céréalière française franchit une nouvelle étape en obtenant le niveau « confirmé » avec 681 points.

« A l’heure où les impératifs environnementaux font l’actualité, la filière céréalière
française démontre une nouvelle fois son engagement pour un développement
durable et responsable avec des réalisations concrètes au service de tous. Nous
sommes très fiers d’avoir amélioré nos performances sur l’ensemble des critères
évalués. Notre filière poursuit ses travaux avec des initiatives d’ampleur telles que
la finalisation de sa feuille de route décarbonation », explique Jean-François Loiseau,
Président d’Intercéréales

 

Une progression remarquable en 3 ans

Dès 2017, la filière céréalière française s’est engagée dans un plan de transformation et une démarche
collective RSE intitulée « filière de solutions ». En 2020, Intercéréales a été l’une des premières
interprofessions à être reconnue par le label AFNOR « Engagé RSE ». Dès sa première labellisation, la
filière atteignait déjà le niveau « progression » (2ème niveau sur 4) avec un score de 429 points / 1000.
Avec 681 points, la filière franchit un nouveau pallier et décroche le niveau « Confirmé » à quelques
points du niveau « Exemplaire » (701 points). Une performance remarquable qui traduit les efforts
constants des acteurs de la filière pour progresser sur l’ensemble des huit critères de la labellisation
(gouvernance, déploiement de la démarche RSE, ressources humaines, modes de production, ancrage
territorial, résultats environnementaux, résultats sociaux, résultats économiques) et des 17 objectifs
de développement durable (ODD).

Le rapport d’évaluation souligne notamment un alignement de plus en plus fort des différents acteurs
de la filière sur la RSE, une stratégie d’indicateurs clés bien engagée, une veille sanitaire avec des
ressources renforcées ou encore des engagements en matière de décarbonation qui ont pu être
concrétisés au titre de la loi Climat et Résilience, grâce à la rédaction en cours d’une feuille de route
décarbonation. Le rapport conclut : « la progression de la RSE au sein de la filière représentée par
Intercéréales est tout à fait remarquable et mérite le niveau Confirmé de manière robuste et solide ».

 

Les 16 engagements de la filière céréalière française

La démarche RSE de la filière céréalière française s’appuie sur 16 engagements structurés en 4 piliers.
La filière a défini des objectifs tangibles et mesurables afin d’entrainer l’ensemble des acteurs dans
une démarche de progrès.

Sans être exhaustifs, soulignons quelques performances de la filière française :

– Sur le pilier « une filière engagée », la labellisation Afnor a permis de souligner l’effet
d’entrainement d’Intercéréales sur un nombre croissant d’acteurs, avec par exemple la
dynamique RSE adoptée par le secteur de l’alimentation animale représenté par le SNIA
(Syndicat National de l’Industrie de la Nutrition Animale), lui aussi labellisé RSE confirmé.
En matière de dialogue, la filière part à l’écoute de toutes les parties-prenantes des territoires
au travers des évènements « La Grande Brasserie » organisés dans des lycées hôteliers.

– Sur le pilier « Solution à l’alimentation », la filière céréalière française est l’une des rares à être
souveraine : plus de 95 % des céréales utilisées en alimentation humaine et plus de 90 % de
celles utilisées en alimentation animale sont d’origine française. La qualité sanitaire est un
prérequis fondamental vis-à-vis du consommateur. Elle se travaille en filière dès le champ avec
le déploiement des OAD (outils d’aide à la décision) et de la protection intégrée des cultures,
jusqu’à l’élaboration des produits finis. Intercéréales renforce ses moyens en développant un
plan de surveillance de la qualité sanitaire à toutes les étapes de la filière, qui vise 100 000
analyses d’ici 2025.

– Pour le pilier « Solution au climat », la filière se positionne comme une des solutions au
changement climatique grâce à la production agricole, qui, en plus d’assurer sa mission
nourricière permet de stocker du carbone dans les sols et d’offrir des solutions de
décarbonation comme des bioénergies (biogaz, bioéthanol) et des biomatériaux.
La filière a réalisé son premier bilan carbone permettant de définir une feuille de route qui
sera dévoilée prochainement. A titre d’exemple, les couverts végétaux se généralisent dans
les parcelles.

– Enfin, pour le pilier « Solution à la vitalité des territoires », la filière est pourvoyeuse de
540 000 emplois non délocalisables partout en France. Pour relever le défi de l’attractivité des
métiers, les acteurs se mobilisent avec des initiatives portées à la fois par les organisations professionnelles et les entreprises elles-mêmes, au plus près de leurs territoires.

La filière céréalière a aussi une empreinte forte sur les territoires, à travers les infrastructures logistiques, puisqu’elle doit acheminer près de 65 millions de tonnes de céréales chaque année vers la France et l’international. C’est ainsi la 1ère utilisatrice du fret ferroviaire en France.

 

Intercéréales est l’interprofession représentative de la
filière céréalières. Créée à l’initiative des organisations
professionnelles du secteur céréalier, elle réunit tous les
acteurs économiques de la filière : la production, la
collecte / commercialisation et les acteurs de la première
transformation. C’est un lieu d’échange entre ces
organisations qui œuvrent ensemble à développer les
filières céréalières sur le territoire mais aussi pour
valoriser le savoir-faire et la qualité des productions en
France et à l’international.
La filière céréalière française compte 540 000
emplois, 211 000 exploitations agricoles et 1 500
entreprises de commerce et de transformation.

 

 

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