Alors que les discussions sur le projet de réforme des retraites sont en cours, La Coopération Agricole lance une démarche d’écoute et de dialogue avec les jeunes générations. Cette initiative a débuté avec une enquête qualitative auprès d’une centaine de jeunes au mois de décembre et se poursuit désormais sous la forme de débats citoyens lors de réunions publiques dans les territoires. L’objectif ? Nourrir la réflexion stratégique des coopératives et contribuer à la préparation de la Loi d’Orientation et d’Avenir Agricoles (LOA).
Cette initiative s’inscrit dans la volonté de La Coopération Agricole d’interroger l’ensemble des parties prenantes des filières alimentaires mais aussi des citoyens sur le modèle agricole et industriel, ainsi que sur les enjeux de société qui s’y rattachent. Pour se faire, 5 réunions publiques sont organisées sur l’ensemble du territoire métropolitain, entre le 26 janvier et le 16 mars 2023, à l’aide du cabinet Grand Public, spécialiste des débats citoyens.
Les dates et villes de ce tour de France :
• Rennes le 26 janvier
• Saint-Etienne le 1er février
• Laon le 6 février
• Narbonne le 8 mars
• Limoges le 16 mars
Les réunions seront l’occasion d’approfondir la réflexion sur ce que les citoyens attendent du monde de l’agriculture net de l’alimentation, afin de mieux comprendre les tendances qui traversent aujourd’hui la société et ainsi positionner les coopératives pour qu’elles soient les plus à même de répondre aux demandes des consommateurs et des citoyens dans les décennies à venir. Cette première série de rencontres pourra être complétée par des réunions organisées sur leur territoire par les coopératives elles-mêmes. « Par ce travail d’échanges avec les jeunes, nous souhaitons capter les perceptions et les attentes qui feront le monde nde demain. Nous pourrons ainsi nous en nourrir pour faire évoluer ce qui est nécessaire, construire les solutions ncoopératives adaptées et contribuer à l’élaboration de la future LOA. Si nous voulons assurer nos capacités de nproduction et de transformation demain, si nous voulons relever le défi de la souveraineté alimentaire, nous avons nbesoin que nos activités agricoles et industrielles soient mieux connues et acceptées par les citoyens, et que nos métiers soient plus attractifs. Ce dispositif de rencontres est donc une façon de recréer le lien et d’interagir différemment avec nos parties prenantes pour replacer l’alimentation au cœur des enjeux de société. » explique Dominique Chargé, président de La Coopération Agricole.