Haut-Mauco, le 28 septembre 2023. Dans le plan présenté par le chef de l’État ce lundi, plusieurs objectifs sont assignés au secteur agricole : décarbonation, diminution des produits phytosanitaires, souveraineté alimentaire, optimisation de la gestion de l’eau, des annonces qui font écho aux pratiques que Maïsadour met en place avec ses adhérents.

 

Daniel Peyraube, Président de Maïsadour : « Pour continuer de nourrir les Français et répondre au défi du changement climatique, nous devons développer des pratiques agricoles tout en maintenant la stabilité des rendements agricoles. Pour éviter que nos agriculteurs baissent les bras, il faut les aider à maintenir leur rémunération, notamment en cas de perte de rendements. Les agriculteurs sont des chefs d’entreprise, ne l’oublions pas. »

  • Préserver la souveraineté : Graines d’Alliance, un projet porté par Maïsadour et Vivadour pour une production de soja 100 % local et sans OGM

Dans la continuité de ses actions vers une agriculture plus durable, Maïsadour, avec la Coopérative Vivadour, a mené un projet de trituration de soja 100% local : Graines d’Alliance. L’usine située à Saint-Sever (40) permet de valoriser les cultures des adhérents et de réduire ainsi les importations de soja déforestant issu d’Amérique du Sud. L’empreinte carbone est diminuée ainsi de deux tiers. L’objectif est de triturer 24000 tonnes de soja en 2024 et 30000 tonnes en 2026.

  • Protéger les élevages pour préserver les filières françaises de qualité

 

La France n’a jamais importé autant de poulets au détriment de la décarbonation. Si Fermiers du Sud-Ouest travaille pour le « bien nourrir » avec des poulets nourris sans antibiotique ni OGM, mais avec des céréales locales (maïs & soja 100% Sud-Ouest), c’est loin d’être le cas pour la majorité des poulets importés d’Europe de l’Est. Le gouvernement doit renforcer la souveraineté alimentaire et aider les filières pour préserver la production française et garantir autant la qualité de nos volailles que la bientraitance animale. 

  • Faciliter les projets structurants en faveur de l’optimisation de la ressource en eau

Le ministre de l’Agriculture déclarait en février dernier « il n’y a pas d’agriculture sans eau ». Alors que les agriculteurs sont concernés chaque année par les sécheresses et les restrictions d’eau, Maïsadour déploie plusieurs pratiques pour répondre à cette problématique au travers de

– l’optimisation de la consommation d’eau grâce à des outils de surveillance (outil de pilotage de l’irrigation Irri’Farm, pluviomètres connectés reliés aux outils de pilotage)

– d’expérimentations pour développer des variétés de semences plus tolérantes et résistantes au stress hydrique (Waterlock).

 

Pour Christophe Bonno, Directeur général de Maïsadour : « Des mesures doivent être engagées pour favoriser le stockage des eaux hivernales et faciliter les projets structurants qui respectent tous les écosystèmes. »

  • Baisser de 30 % la dépendance de l’agriculture au glyphosate, une ambition qui doit être portée à l’échelle européenne

 

Pour répondre à l’objectif de réduction de 30 % de l’usage de glyphosate fixé par le gouvernement, une enveloppe de 300 millions est dédiée à la réduction de la dépendance aux pesticides. Pour Maïsadour, ce plan phytosanitaire va dans le bon sens, mais des ajustements sont encore nécessaires pour mener à bien cette transition.

Christophe Bonno : « Oui, nous souhaitons diminuer l’utilisation des produits phytosanitaires, tout comme nos agriculteurs ! Malheureusement, ces derniers manquent de solutions alternatives et risquent de perdre en productivité et en compétitivité sur leurs exploitations. Certains produits sont autorisés en Europe et interdits en France : c’est aussi à l’échelle européenne qu’il faut agir, pour appliquer à tous les mêmes règles du jeu. » 

 

À PROPOS DU GROUPE COOPÉRATIF MAÏSADOUR

 

Depuis 1936, Maïsadour est une coopérative engagée du Sud-Ouest, labellisée Engagé RSE, qui place l’Homme et le Vivant au centre de ses préoccupations, pour une agriculture, une alimentation et une société durables. Maïsadour développe des filières d’excellence répondant aux attentes des consommateurs pour valoriser, en France et dans 50 pays, les productions de ses agriculteurs. « Chez Maïsadour, nous travaillons ensemble au succès de nos adhérents et construisons l’avenir de nos territoires ». Le Groupe, structuré autour des pôles d’activités agricoles, semences et alimentaires, commercialise des produits gastronomiques sous les marques Delpeyrat et Comtesse du Barry et des volailles Label Rouge sous les marques St-Sever et Marie Hot. www.maisadour.com

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