Par l’Association Nationale Pommes Poires (ANPP)

La récolte de pommes françaises devrait atteindre 1,65 million de tonnes en 2019 selon l’ANPP. Elle est en hausse de 6 % par rapport à la moyenne des récoltes 2015/2016/2018 (l’année 2017 marquée par un gel atypique et généralisé en Europe est sortie de la moyenne). Gala et Golden affichent une récolte en hausse par rapport à la moyenne des récoltes 2015/2016/2018. Pink Lady quant à elle poursuit son développement et devient la 3ème variété produite en France devant Granny Smith.

La récolte européenne est estimée à 10,5 millions de tonnes, soit 2,7 millions de moins que l’an passé, l’une des plus petites récoltes de la décennie. Mais cette situation masque une forte disparité entre l’Ouest et l’Est de l’Europe. Les pays de l’Ouest sont stables, tandis que les pays de l’Est – la Pologne en tête – annoncent une diminution de 33 % de la production en raison d’un gel important.
Le stock européen de pommes permettra de réaliser la jonction avec la nouvelle récolte, qui devrait accuser un retard de quelques jours.

 

Une récolte gustative favorisée par l’ensoleillement
Malgré les conditions météorologiques atypiques de l’année, le fort ensoleillement a accentué la saveur et le taux de sucre des fruits, répondant pleinement aux attentes des consommateurs.
En revanche, les épisodes de canicule et de sécheresse successifs ont parfois ralenti le grossissement des fruits.

 

La production française de pommes en phase avec les besoins des marchés
Sur une production de 1,65 million de tonnes, les producteurs français vendent environ 700 000 tonnes sur le marché de frais français et exportent 500 000 tonnes dans près de 100 pays. Les 300 000 tonnes restantes sont transformées en compotes ou en jus ce qui permet d’éviter tout gaspillage. Les récoltes de nos voisins sont déficitaires pour les variétés demandées sur les marchés internationaux. Dans ce contexte, la récolte française 2019 abondante et qualitative semble bien s’équilibrer avec la demande habituelle des marchés nationaux et internationaux. Les producteurs français ont donc toutes les raisons d’aborder cette nouvelle saison avec optimisme.

 

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