jeu. Nov 21st, 2024

Etude barométrique du monde agricole PRISM menée par BVA pour Agriconomie et le groupe Réussir

 

  • Le pessimisme des agriculteurs progresse de 6 pts par rapport à décembre 2022
  • La concurrence internationale devient la première préoccupation des agriculteurs français
  • 66% des agriculteurs estiment que l’assouplissement des réglementations serait très pertinent pour aborder sereinement l’avenir
  • Et aussi des données sur la perception de la PAC et des prochaines élections européennes.

40% DES AGRICULTEURS FRANÇAIS PESSIMISTES SUR LA SITUATION DE LEUR EXPLOITATION

L’agriculture est au cœur de l’actualité de ce début d’année.
Pour autant, qui peut prétendre connaître vraiment les agriculteurs, et plus encore leurs évoluons dans un contexte en mutation permanente ?

Mercredi 14 février 2024, les résultats de l’étude barométrique PRISM 2024, menée fin décembre 2023 auprès d’un échantillon représentation de 2 321 agriculteurs,seront dévoilés dans le cadre des Controverses de l’Agriculture et de l’Alimentation.

Une inquiétude grandissante dans les campagnes

– Forte progression du pessimisme en à peine 1 an : 40 % des
enquêtés se déclarent pessimistes quant à l’avenir de leur
exploitaon contre 34% il y a un an, soit un bond significaf de 6
points. Seulement 25% sont opmistes (en baisse de 4 points).
Parmi les plus pessimistes on trouve les viculteurs (49%, en
hausse de 11 points).

– La concurrence internationale devient la 1ère préoccupation :
avec 10 points de plus que l’an dernier, cette situation est jugée
très préoccupante par 40% des agriculteurs. La crainte de
pertes de production à cause des aléas climatiques reste stable
(34 %) , à égalité avec les difficultés de transmission de
l’exploitation. Enfin, les difficultés financières dans un avenir
proche (30%, en hausse de 5 points en un an) complètent ce top
4 des préoccupations.

– Les contraintes réglementaires, principal obstacle à la
sérénité : ils sont 66 % (contre 62% l’an dernier) à estimer que
l’assouplissement des réglementations serait très pertinent pour
aborder plus sereinement l’avenir. Une première place qui se
renforce très nettement puisqu’il arrive ensuite loin derrière le
développement de techniques innovantes pour réduire l’usage
d’intrants (25 %, en baisse de 3 points) et un financement plus
adapté des exploitations qui investissent pour une agriculture
durable/engagée (26 % en hausse de 3 points).

– Une appréciation majoritairement défavorable vis-à-vis de la
nouvelle PAC :
• 92% des sondés jugent qu’elle ne protège pas davantage
les agriculteurs européens de la concurrence hors-Europe,
• 86% estiment que les nouvelles règles sont complexes à
mettre en œuvre sur l’exploitation ; ce sentiment est
particulièrement prégnant chez les céréaliers (93%).
• 51% s’attendent également à une baisse de leurs aides PAC.

– Pour faire le lien avec les élections européennes :
• À une écrasante majorité (89%), les agriculteurs estiment
être mal représentés par les députés européens français. 50%
affirment que les résultats de cette élection n’auront aucune
incidence sur leur exploitation, mais 40% s’attendent à davantage
de pression en matière de normes environnementales,
• 70% attendent de ce nouveau Parlement européen qu’il
légifère en priorité sur la mise en place de clauses miroirs entre
pays adhérents de l’UE,

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