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L’Europe doit adopter le stockage d’énergie à longue durée pour gérer les coûts et atteindre ses objectifs climatiques, selon un nouveau rapport

Offrir une plus grande sécurité de revenus pour le stockage d’énergie à longue durée permettra de réduire les coûts d’exploitation et de restriction du réseau, d’éviter les actifs immobilisés et de garantir l’indépendance énergétique


LONDRES–(BUSINESS WIRE)–Selon un nouveau livre blanc publié par Hydrostor, les politiques visant à encourager les investissements dans le stockage d’énergie à plus longue durée peuvent réduire les coûts du réseau de plusieurs milliards, tout en aidant le continent à atteindre ses objectifs climatiques pour 2050 et à garantir son indépendance énergétique.

Ce document examine comment, grâce à des politiques visant à accroître les investissements stratégiques dans le stockage d’énergie à long terme (LDES), les États membres de l’UE pourraient réduire les coûts d’extension et de restriction du réseau d’ici 2040, tout en évitant de dépenser des milliards pour des actifs gaziers immobilisés1. Le déploiement de ces technologies à travers l’Europe pourrait permettre d’économiser 103 milliards EUR d’ici 2040, selon une étude récente de l’Energy Storage Europe Association. Au Royaume-Uni, cela pourrait permettre d’économiser 35 milliards EUR d’ici 2050, selon une analyse de LCP Delta réalisée pour le compte du gouvernement britannique.2

Jon Norman, président d’Hydrostor, déclare : « Alors que le stockage d’énergie à long terme connaît un essor mondial, l’Europe risque de se laisser distancer. Les États doivent agir dès maintenant pour mener à bien leurs projets à temps et respecter leurs engagements et ambitions internationaux. S’ils ne le font pas, ils risquent de perdre l’occasion d’économiser des milliards, de stimuler la croissance économique et d’atteindre l’indépendance énergétique, tout en réduisant les prix de l’électricité et en luttant contre le changement climatique. »

Le rapport d’Hydrostor, intitulé From Ambition to Action: Embedding Long Duration Storage in European Energy Strategy, identifie trois recommandations politiques urgentes clés pour aider les gouvernements européens à réduire leurs coûts tout en atteignant leurs objectifs en matière d’indépendance énergétique et de climat :

  1. Entreprendre une modélisation du système qui tienne compte des coûts et de la durée de vie de tous les types de stockage d’énergie et veiller à ce qu’elle serve de base aux achats et au développement, afin de maximiser les économies tout en accélérant la transition vers la neutralité climatique.
  2. Fixer des objectifs d’approvisionnement pour chaque type de solution de stockage d’énergie et créer des calendriers transparents sur plusieurs années pour les atteindre, afin d’atténuer les risques de perturbation de l’approvisionnement et d’augmentation des coûts, pour la réduction et les infrastructures.
  3. Veiller à ce que les marchés évaluent correctement le LDES afin de garantir l’adéquation des revenus et adopter des mécanismes contractuels, tels que le plafonnement et le plancher, afin de garantir la sécurité des revenus pour les projets LDES.

L’Europe doit plus que doubler sa capacité actuelle de stockage d’énergie d’ici 2030 pour atteindre ses objectifs de transition énergétique. L’Europe importe déjà la majeure partie (58 %) de son énergie et, en l’absence de politiques favorables au stockage d’énergie à longue durée (en particulier à 8 heures), la région pourrait voir ses lacunes en matière de flexibilité comblées par de nouvelles infrastructures gazières, ce qui la rendrait plus vulnérable à la volatilité des prix et aux ruptures d’approvisionnement, tout en entraînant davantage d’actifs immobilisés. Les projets LDES à grande échelle peuvent jouer un rôle clé dans la réalisation de l’indépendance et de la sécurité énergétiques de l’Europe dans un paysage géopolitique en constante évolution : un projet de 500 MW peut permettre à près de 1,2 million d’Européens de se passer du gaz.3

La technologie avancée de stockage d’énergie par air comprimé (A-CAES) d’Hydrostor représente une solution essentielle pour garantir la fiabilité future des systèmes énergétiques en Europe et au Royaume-Uni, permettant aux services publics d’accélérer l’intégration des énergies renouvelables intermittentes et d’atteindre l’indépendance énergétique. Chaque projet A-CAES de 500 MW emploie plus de 6 500 personnes pendant la phase de construction, avec 40 employés à temps plein pendant l’exploitation pendant toute la durée de vie prévue de 50 ans de l’installation. Hydrostor a plus de 7 GW de projets en phase initiale dans son pipeline de développement en Australie, au Canada, en Europe et aux États-Unis.

Téléchargez le rapport complet ici.

À propos d’Hydrostor

Hydrostor est l’un des principaux développeurs et exploitants de systèmes de stockage d’énergie à longue durée, qui s’appuie sur une solution technologique éprouvée pour fournir un stockage d’énergie à longue durée aux réseaux électriques du monde entier. La technologie d’Hydrostor utilise de l’air comprimé et de l’eau pour stocker l’énergie, ce qui permet aux opérateurs de réseaux électriques de puiser dans une énergie propre, même lorsqu’il n’y a pas de soleil pour alimenter les panneaux solaires et pas de vent pour produire de l’énergie à partir des turbines.

Hydrostor possède une installation à l’échelle industrielle qui fait l’objet d’un contrat commercial avec l’Independent Electricity System Operator (IESO) situé à Goderich, en Ontario, et deux projets avancés en cours de développement dans le comté de Kern, en Californie, et en Nouvelle-Galles du Sud, en Australie. La société dispose également d’un vaste portefeuille de projets en phase initiale en Amérique du Nord, en Australie et en Europe. Fondée en 2010, Hydrostor est soutenue par Goldman Sachs Asset Management, l’Office d’investissement du régime de pensions du Canada (OIRPC), le Fonds de croissance du Canada et d’autres investisseurs institutionnels avant-gardistes, qui lui apportent la sécurité financière nécessaire pour s’engager dans des projets énergétiques de premier plan.

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1 La production d’énergie à partir de combustibles fossiles doit représenter moins de 5 % du total du bloc d’ici 2050, contre 45 % actuellement, afin d’atteindre l’objectif de neutralité climatique du bloc, ce qui se traduira par des actifs immobilisés représentant des milliards de coûts irrécupérables.

2 31 milliards GBP convertis en euros au taux de change de 1 GBP = 1,14 EUR, en vigueur au 31 octobre 2025. Tous les chiffres de ce communiqué ont également été convertis en euros pour plus de cohérence.

3 Une installation de 500 MW peut alimenter en électricité 1,18 million de foyers pendant la décharge.

Le texte du communiqué issu d’une traduction ne doit d’aucune manière être considéré comme officiel. La seule version du communiqué qui fasse foi est celle du communiqué dans sa langue d’origine. La traduction devra toujours être confrontée au texte source, qui fera jurisprudence.

Contacts

Emily Smith

Directrice de la communication externe

+1-703-888-7025

emily.smith@hydrostor.ca

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