RÉCOLTE 2024 – En Rhône Nord, le vignoble de Crozes-Hermitage affiche des volumes corrects et un millésime 2024 surprenant par sa qualité.
La météo pluvieuse du printemps a particulièrement éprouvé les vignerons et leurs équipes. « Les interventions pour contenir et protéger la pousse active des vignes ont été nombreuses cette année et les travaux du sol exigeants en nombre d’heures », souligne Claude Laÿs, président de la Cave de Tain.
À partir de fin juillet, les pluies ont cessé et la chaleur a permis une très bonne évolution des raisins. Les nuits fraîches du mois d’août ont apporté des beaux équilibres analytiques. Les vendanges ont débuté mi-septembre sous le soleil pour se terminer dans les premiers jours d’octobre.
Dès les premiers jours, ce millésime faisait sentir son énergie. Avec des degrés plus modestes dont il avait été perdu l’habitude, les vinifications se sont très bien déroulées. Les vins présentent aujourd’hui des couleurs soutenues, des fruités fins et un ensemble qualitatif de premier ordre. À l’heure des entonnages, Crozes-Hermitage peut affirmer détenir un grand millésime qualitatif.
Les quantités en rouge sont acceptables, dans la moyenne des cinq dernières années. Les marsannes et les roussannes, en blanc, sont en léger repli et les quantités produites 10 à 15 % inférieures à la normale. Toutefois, avec une année aussi exigeante, l’effort produit par chacun tout au long du printemps et de l’été confirme la bonne santé de l’appellation.
« Jusqu’à fin juillet, c’était dur d’y croire mais 2024 comptera
parmi les bons millésimes, voire les très bons millésimes
à Crozes-Hermitage », se réjouit Yann Chave, co-président
de la Section interprofessionnelle de l’appellation Crozes-Hermitage.
« Notre appellation, forte de l’engagement de ses vignerons,
donne au millésime 2024 une saveur de grande qualité. Avec
un vignoble où la certification bio est forte (plus de 60 % des
surfaces), Crozes-Hermitage affiche son dynamisme et sa
volonté de sortir le meilleur de son territoire pour satisfaire
ses clients », conclut Laurent Combier, président de l’ODG
Crozes-Hermitage.