ven. Déc 27th, 2024

Eau secours ! Nombreux sont les membres de l’Orse qui le prédisent : le sujet de l’eau va dépasser celui du climat en raison de la matérialisation plus rapide des enjeux et de son imbrication intrinsèque avec la biodiversité. Ce guide très fourni met en avant les chiffres frappants sur l’eau, la dépendance que nous en avons et l’usage quotidien que nous en faisons : une sensibilisation pour préserver cette ressource inestimable.

L’eau douce comme l’eau salée sont des biens communs indispensables à toute vie sur notre planète.

Pourtant, certains chiffres sont édifiants :

  • L’océan abrite 80 % de la biodiversité mondiale.
  • L’eau douce représente seulement 3 % de l’eau sur Terre.
  • 1 Français consomme en moyenne 148 L d’eau par jour pour son hygiène personnelle et le nettoyage (93%) et son alimentation (7%).
  • 80 % des déchets présents dans l’océan vient de la terre.
  • Dans le monde, 45 % des eaux usées domestiques sont rejetées dans l’environnement sans traitement ou avec un traitement insuffisant.
  • 17 à 20 % de la pollution de l’eau mondiale serait causée par l’industrie de la mode.

Les pays hydro-dominants ont longtemps pris ce service écosystémique pour acquis mais l’abondance d’hier risque de faire place au stress hydrique demain, c’est pourquoi il est urgent de prendre la mesure de l’enjeu.

L’ORSE documente largement dans son guide les dommages que les activités humaines causent aux environnements marins et aquatiques : de la définition même des différents milieux marins et aquatiques, aux financements qui leurs sont alloués, en passant par les usages de l’eau et la réglementation, tout est traité avec pédagogie comme fil conducteur.

La préservation de la ressource en eau est une priorité qui réside dans la sobriété et l’effort concentré sur la réduction de la pollution sur terre, principale source de la pollution aquatique et marine.

Nous disposons tous individuellement et collectivement de leviers à activer pour préserver ce bien commun que nous partageons avec la nature : si cet ouvrage n’a pas vocation à être exhaustif tant le sujet est vaste, il contribuera à initier ses lecteurs aux grands enjeux autour de cette ressource inestimable.

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