Depuis plus de 36 ans, UNITe développe construit et exploite à long terme des centrales hydroélectriques, éoliennes et photovoltaïques. Dans le cadre de ses projets, UNITe est particulièrement sensible à la notion d’ancrage territorial, qui constitue un atout précieux pour le développement de ses activités, particulièrement sur les projets photovoltaïques.

 

Pour fédérer les élus et habitants autour de ses projets, lever ainsi les freins et s’assurer d’une bonne acceptation locale, l’acteur mise sur son expertise éprouvée et la méthode ERC : Eviter, Réduire, Compenser. Pour illustrer cette stratégie, retour sur le projet de construction photovoltaïque concernant la ville de Manot, située en Charente, qui vient de remporter l’adhésion de la municipalité et des concitoyens.

 

 

Il est le fruit d’une concertation menée en étroite collaboration avec les élus locaux et les concitoyens. Le projet Manot a été revu au fil des mois par UNITe afin qu’il réponde de la meilleur façon qui soit aux enjeux des parties en présence :

• la municipalité avec une intégration du projet dans son environnement et la meilleure répartition possible de la valeur,
• les besoins spécifiques des deux agriculteurs associés au projet afin qu’il convienne à la fois à la culture du fourrage et au pâturage bovin,

 

Pour, in fine, permettre courant 2024 une production d’électricité photovoltaïque d’une puissance de 16 MWc – représentant la consommation électrique moyenne annuelle d’environ 9 600 personnes – sur une surface d’environ 27 ha.

 

 

Elle implique d’éviter les atteintes à la biodiversité et aux services qu’elle fournit et, à défaut, d’en réduire la portée. Enfin, en dernier lieu, elle permet de compenser les atteintes qui n’ont pu être évitées ni réduites, en tenant compte des espèces, des habitats naturels et des fonctions écologiques affectées.

 

Pour le projet de construction à Manot, UNITe a mandaté le cabinet Agrisoleo qui a rendu les conclusions suivantes :

 

En sortie d’hiver et au début du printemps, la structure agrivoltaïque aide à la reprise de la pousse de l’herbe en limitant les pertes thermiques nocturnes. Cependant, l’ombrage apporté par la structure ralentira la vitesse de croissance de l’herbe. La diminution de la température aura aussi l’effet d’allonger le cycle de développement par rapport à la zone témoin, retardant la date de fauche précoce. Le rayonnement n’est pas un facteur limitant durant cette période.

 

Au printemps et en été, les panneaux de la centrale photovoltaïque vont apporter de la fraicheur, ce qui va permettre une diminution significative du stress thermique pour la prairie pour une plus forte production de biomasse. La réduction de l’évapotranspiration permet de garder un sol plus humide, une meilleure efficacité d’utilisation de l’eau (WUE) et une production de biomasse plus importante. La période de croissance sera allongée au début de l’été. La protection contre les canicules sera bénéfique pour la préservation du potentiel de rendement de la prairie qui pourra repousser plus rapidement à la suite des extrêmes climatiques. Le rayonnement reçu ne sera pas un facteur limitant de la croissance de la prairie sous les panneaux ou en inter-rang.

 

A la fin d’été jusqu’en automne, la structure agrivoltaïque permettra de réduire la contrainte hydrique en réduisant l’évapotranspiration pour mieux affronter des périodes de sécheresse de fin d’été et début d’automne lorsque les réserves en eau sont encore faibles. Le rayonnement ne sera pas un facteur limitant de la production. Avec les conditions microclimatiques non limitantes sous les panneaux, la structure fixe va garantir bonne croissance et la qualité fourragère de la prairie. La production prairiale pourra être freinée par l’excès d’eau et la nature hydromorphe du sol.

 

Le rendement de la prairie pendant la durée du projet sera maintenu et lissé par rapport à la production en zone témoin. Le cabinet évalue le maintien de la production de 4,3t MS/ha/an sur la période du projet grâce à la protection apportée par les panneaux.

 

« Environnement, enjeu agricole et acceptation locale sont des piliers de notre démarche » précise Stéphane MAUREAU, Directeur Générale d’UNITe :

• Appliquer de la méthode ‘’Eviter, Réduire, Compenser’’ est cohérent avec notre volonté de respecter l’environnement,
• Mandater des experts agricoles nous permet d’assurer la compatibilité (voire des synergies) entre l’enjeu agricole et l’enjeu de production d’une électricité durable, locale et compétitive,
• Enfin, impliquer les collectivités locales tôt, et adapter les projets en prenant en compte des attentes locales, est indispensable pour une bonne acceptation locale de nos projets à long terme et renforce notre ancrage local »