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Salon International de l’Agriculture – Vendredi 3 mars 2023

Les pratiques agroécologiques récompensées lors du Concours Général Agricole permettent de lutter contre la sécheresse, favorisent le bien-être animal et, pour l’agroforesterie notamment, sont une source supplémentaire de valorisation économique pour les exploitant.e.s.

« Une fois de plus, le concours des pratiques agroécologiques a récompensé des exploitant.e.s qui ont mis en place des pratiques vertueuses, tant sur le plan économique qu’environnemental, par la bonne gestion de la biodiversité. C’est ce qu’on appelle la durabilité d’une exploitation agricole ! » déclare Philippe Noyau, agriculteur dans le Loir-et-Cher et Président du comité d’orientation de ce concours. Sur les 50 finalistes des concours locaux organisés dans 47 territoires, 19 ont été récompensés.

Lancé en 2014 et aujourd’hui décliné en deux volets, le concours valorise des pratiques adaptées à la spécificité de leur territoire, en cohérence avec leurs objectifs de production et de qualité des produits, dans le respect de la biodiversité. Le volet « Prairies et parcours » concerne des prairies permanentes de fauche ou de pâture non semées et riches en espèces floristiques. Le volet « Agroforesterie », créé en 2020, évalue des systèmes qui associent arbres et production agricole. Sont examinées la conception du système, son implantation, sa gestion et les pratiques de renouvellement.

Les candidat.e.s ont été accompagné.e.s par des organisations professionnelles agricoles, des collectivités ou des structures assimilées, des associations… Un concours local est ouvert lorsqu’il réunit au moins quatre agriculteurs par territoire. Pour les structures organisatrices, ce concours est une véritable vitrine et une reconnaissance officielle des travaux menés par ces structures et les agriculteurs.trices. C’est aussi l’opportunité de créer de nouveaux partenariats.

Le concours des pratiques agroécologiques met en lumière les actions menées par les acteurs des territoires sur les enjeux agriculture, eau, biodiversité… en faveur de la transition écologique. En local, c’est un outil de promotion et d’animation des politiques publiques agroenvironnementales.

« Ce concours n’aurait pas eu lieu sans la multitude d’acteurs impliqués, tant au niveau local que national, ni sans tous ses partenaires. Un grand merci également aux organisateurs et jurys territoriaux qui ont donné de leur temps sur le terrain ! Bravo à tous les candidats et candidates qui s’y sont engagé.e.s et qui ont notre appui et encore félicitations aux lauréat.e.s ! » conclut Philippe Noyau.

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