RESERVES BIOLOGIQUES EN FORÊT DOMANIALE
L’ONF contribue à l’objectif de classement en protection forte de 10% du territoire national
Le 1er mars, dans le cadre du salon de l’agriculture, Bérangère Couillard, secrétaire d’État auprès du ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, chargée de l’Écologie, a signé 2 arrêtés de création de nouvelles réserves biologiques, en présence de Jean-Yves CauIlet, président du conseil d’administration de l’ONF et Valérie Métrich Hecquet, directrice générale de l’Office national des forêts, sur le stand de l’ONF.
La stratégie nationale des aires protégées s’inscrit dans les objectifs fixés par le Président de la République visant à placer 30 % de la surface du territoire national sous statut d’aires protégées, avec 1/3 de ces surfaces en protection forte,
Une cible a été ainsi annoncée, pour les forêts publiques et privées, de 70.000 hectares en métropole et 180 000 hectares en Guyane classés en protection forte
Dans ce cadre, la contribution de l’ONF se décompose comme
suit: 50.000 ha en forêt domaniale pour la métropole (soit 70 % de la cible de 70.000 hectares), et 180.000 ha en forêt domaniale en Guyane (soit 100 % de le surface cible).
Signature de 2 arrêtés de création de réserve biologique
1. Arrêté de création de la réserve biologique intégrale (RBI) de la Noire Vallée (125 ha) en forêt domaniale de Lisle (Meuse): l’objectif principal de cette nouvelle réserve est la libre expression des processus d’évolution naturelle d’écosystèmes forestiers représentatifs de la région naturelle de la Champagne humide, à des fins d’accroissement et de préservation de la naturalité forestière et de la diversité biologique associée, ainsi que de développement des connaissances scientifiques.
2. Arrêté de création de la réserve biologique intégrale (RBI) de la Montagne de Lure (622 ha) en forêt domaniale du Jabron (Alpes de Haute-Provence): l’objectif principal de cette réserve est la libre expression des processus d’évolution naturelle d’écosystèmes forestiers représentatifs des Alpes externes du Sud (sapinière et hêtraie subnaturelles), à des fins d’accroissement et de préservation de la naturalité forestière et de la diversité biologique associée, ainsi que de développement des connaissances scientifiques.
La création des réserves biologiques et la mise en œuvre des plans de gestion dédiés sont soutenues financièrement par le Ministère de la Transition Ecologique et de la cohésion des Territoires dans le cadre d’une mission d’intérêt général dite« MIG biodiversité ».
Cette MIG a fait l’objet d’une revalorisation dans le cadre du contrat Etat-ONF 2021-2025, passant de 2,6 M€ en 2020, à 12,65 M€ en 2022 pour atteindre 17,6 M€ en 2025.
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36.000 ha constitués du réseau des îlots de sénescence installés au cœur des espaces en production (où ils constituent une trame de naturalité et vieux bois) ainsi que de certaines surfaces classées hors sylviculture dans les plans de gestion
180 000 ha en Guyane
L’Office national des forêts