Le partenariat entre Lactel Bio et l’Association française d’agroforesterie s’est concrétisé à travers le nouveau programme de plantation intitulé “Faire grandir l’agroforesterie”.

Ce programme a pour objectif de favoriser la plantation et la restauration de haies ainsi que d’arbres robustes face aux défis du changement climatique au sein des exploitations agricoles en France.

Il reflète l’engagement de Lactel Bio à accompagner ses agriculteurs partenaires à toutes les étapes de la transition vers des pratiques agroforestières, contribuant ainsi à la préservation de la biodiversité des prairies. Grâce à ce partenariat avec l’Association française d’agroforesterie, ce sont déjà dix agriculteurs qui ont été accompagnés depuis l’automne.

« En rejoignant ce nouveau programme, les agriculteurs sélectionnés auront droit à un diagnostic de leur exploitation et à un accompagnement individuel et collectif, avec un plan de transition sur trois ans garantissant la pérennité des actions conduites. En fonction de l’état de la ressource, ils pourront opter pour de nouvelles plantations d’arbres ou restaurer l’existant. C’est une vraie nouveauté propre à ce programme, car, au-delà de la création de nouveaux linéaires de haies, l’expérience montre qu’il est tout aussi crucial de préserver ce qui est déjà en place. », explique Fabien Balaguer, directeur de l’Association française d’agroforesterie.

« L’agroforesterie leur offre, en effet, des solutions concrètes face aux enjeux actuels : elle permet de créer des refuges pour la biodiversité et les insectes pollinisateurs, stimule la fertilité des sols grâce à la chute des feuilles, favorise le bien-être animal mais facilite aussi l’alimentation des terres en eau et en minéraux, grâce aux racines des arbres. Une gestion vertueuse et précieuse des ressources naturelles. » ajoute Anne Charlès-Pinault, directrice générale de Lactel.

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Aulnes de Corse, poiriers sauvages, noyers, érables champêtres, merisiers… Le nouveau programme de plantation Lactel Bio, en partenariat avec l’Association française d’agroforesterie 1 , « Faire grandir l’agroforesterie », vise à développer la plantation et la restauration de haies et d’arbres résilients face au réchauffement climatique sur les exploitations agricoles françaises. Ce programme incarne la volonté de Lactel Bio d’accompagner ses agriculteurs partenaires de A à Z dans la transition vers des techniques agroforestières, dans le but de préserver la biodiversité des prés.

Les 650 éleveurs engagés dans la démarche « Bio Engagé » pourront tous les ans, de mai jusqu’à août, déposer leur dossier de candidature pour bénéficier d’un accompagnement sur-mesure durant 3 ans, leur permettant d’intégrer et valoriser les arbres et les haies sur leurs exploitations. Lactel Bio prendra en charge à 100 % le conseil individuel et le suivi des projets et financera à 60 % la fourniture des plants et les projets de restauration.
Devant la préoccupante diminution des haies et des arbres agricoles en France, avec une perte de 70 % depuis 1950, cette initiative constitue une réponse proactive dans la lutte contre le réchauffement climatique à l’échelle des fermes et des territoires. À court terme, la valorisation des haies constitue en effet une mesure efficace pour stocker du carbone, mais aussi pour faire face à la sécheresse, prévenir la perte de biodiversité et atténuer les risques d’inondation.
En lançant le programme « Faire grandir l’agroforesterie », Lactel Bio s’engage dans une démarche à long terme, aux côtés de ses éleveurs partenaires. Cette initiative vise à fournir les outils nécessaires et un accompagnement complet pour faciliter la transition des agriculteurs vers une gestion durable des ressources naturelles, « du sol au paysage ». L’entreprise a pour ambition, avec cette initiative, de préserver au maximum les hectares de biodiversité entretenus par ses éleveurs partenaires. Grâce à ce partenariat avec l’Association française d’agroforesterie, ce sont déjà dix agriculteurs qui ont été accompagnés depuis l’automne.

En rejoignant ce nouveau programme, les agriculteurs sélectionnés auront
droit à un diagnostic de leur exploitation et à un accompagnement individuel et
collectif, avec un plan de transition sur trois ans garantissant la pérennité des
actions conduites. En fonction de l’état de la ressource, ils pourront opter pour de
nouvelles plantations d’arbres ou restaurer l’existant. C’est une vraie nouveauté
propre à ce programme, car, au-delà de la création de nouveaux linéaires de haies,
l’expérience montre qu’il est tout aussi crucial de préserver ce qui est déjà en place »,
explique Fabien Balaguer, directeur de l’Association française d’agroforesterie.

Simultanément, les 50 techniciens du réseau Lactel Bio bénéficieront d’une formation sur les fondamentaux de l’agroforesterie, consolidant ainsi leur expertise de conseil, et contribuant par ce biais à la promotion de l’agroforesterie sur le terrain et à la sensibilisation des éleveurs partenaires. Pour Fabien Balaguer, l’accompagnement technique et la formation sont primordiaux pour assurer la réussite des projets d’agroforesterie. En assurant un diagnostic personnalisé qui prend en considération les spécificités de chaque exploitation, les facteurs écologiques tels que la nature du sol, sa fertilité, le cycle de l’eau, la biodiversité et le microclimat, ainsi que les caractéristiques géographiques liées aux reliefs ; le plan de transition intègre les usages de l’arbre au sein de l’économie de la ferme et œuvre en synergie avec l’existant. «
Nous ne plantons pas des arbres dans une démarche contemplative. L’agroforesterie part toujours d’un besoin ! C’est un outil, un moyen pour arriver à un objectif . » souligne-t-il.

Une exploitation en agroforesterie
Martine Bin et Régis Badié, éleveurs Lactel « Bio Engagé »

Régis Badié, du GAEC de LAIT’SPERANCE (35), s’est
tourné vers l’agroforesterie en 2019 après plusieurs
constats sur ses parcelles : «Les deux dernières
années ont été marquées par la sécheresse, il y
avait un manque d’herbe pendant ces périodes
et le troupeau avait un accès limité à des zones
ombragées. J’avais aussi des terrains en pente et
la ferme du voisin était souvent inondée. » Après
une première étude menée sur son exploitation
et le soutien financier de Lactel et de partenaires
locaux, il entreprend la plantation de 400 arbres de
taillis fourragers ainsi que 400 hauts-jets sur les
20 hectares autour de ses bâtiments. Les essences
plantées sont locales et adaptées au climat,
soigneusement sélectionnées en fonction des
caractéristiques écologiques et géographiques :
alisier torminal, châtaigner, chêne ou des arbres
fourragers comme le mûrier blanc, le noisetier ou
encore le tilleul. Cette multiplication des essences
d’arbres incarne une stratégie claire : diversifier
pour augmenter les chances de survie au long terme.
Durant le projet, Régis, exploitant agricole en
fermage sur ses terres, a dû également sensibiliser
les propriétaires à l’initiative et les rassurer quant à
la préservation de la valeur de leur foncier.
Avec ce projet, l’éleveur vise plusieurs objectifs :
créer une source de fourrage plus durable pour
ses animaux (les arbres resteront verts plus
longtemps en été), revaloriser le bois des haies
en paillage à haute valeur agronomique, et
bénéficier de microclimats dans ses prés. Grâce
à l’effet brise-vent des haies, il espère aussi
réduire la consommation d’eau par les végétaux.
Ceci peut également avoir des effets directs
sur la production et le bien-être animal, comme
l’explique Fabien Balaguer : «
Lorsqu’elle estexposée aux températures extrêmes ou au vent,
une vache consacre plus d’énergie à assurer sa
thermorégulation, lui laissant donc moins d’énergie
pour produire du lait ou de la viande. En système
agroforestier, les arbres permettent d’amortir ces
contraintes, et cette énergie d’entretien peut être
réduite de 30 à 50 %. C’est un gain significatif sur la
production finale. » L’agroforesterie devient ainsi
une réponse concrète aux défis environnementaux
et à des problématiques essentielles telles que
le bien-être animal, la croissance de l’herbe, le
stockage du carbone et la préservation de la biodiversité.
Aujourd’hui, quatre ans après ses premières
plantations, Régis observe les premiers résultats :
«
Une cane a choisi de faire son nid dans l’une
de nos haies et les lièvres viennent s’y réfugier.
La première année, nous avons effectué des
recensements d’espèces (14 espèces d’oiseaux par
exemple) et évalué l’abondance des vers de terre.
Nous prévoyons de continuer ces observations
pour suivre les évolutions. Aujourd’hui, l’essentiel
de ce qui se déroule n’est pas visible à nos yeux mais
se passe sous nos pieds. » Fabien Balaguer rappelle
pour sa part que « les arbres sont une école de
patience, ils ont des cycles longs. Il faut compter
une quinzaine d’années pour finalement accomplir
une transition vers une ferme agroforestière
pleinement fonctionnelle ».

Lactel®
Depuis sa création en 1967, Lactel, la marque leader du marché du lait, n’a cessé d’innover pour proposer une large gamme de laits adaptés aux attentes, aux besoins et aux envies de chacun. En 1990, la marque lance la première bouteille UHT 1 L. Lactel est pionnière et n° 1 sur le lait BIO*, le lait facile à digérer Matin Léger, les laits de Chèvre et de Brebis. Elle renforce également son offre sur les laits aromatisés. Lactel est le leader du marché du lait avec 21,5 % de PDM en valeur et 16,9 % en volume sur le total lait longue conservation**.