Le 16 octobre 2023, votre déjeuner officiel accueille Anthony Bourbon, PDG de FEED. Pourquoi cette start-up ?

Depuis 2019, le Chinese Business Club a ouvert ses portes aux startups car leur poids économique est de plus en plus important en France et dans le monde, mais aussi parce que notre club souhaite témoigner son encouragement aux entrepreneurs. Ainsi, désormais, le Chinese Business Club continue de réserver toute la place aux nombreux chefs d’entreprise de grands groupes mais également aux licornes françaises. S’agissant de FEED, son succès est particulier car cette startup a été fondée par une personne très atypique. Anthony Bourbon incarne l’exemple parfait des ressorts de la résilience et de son efficacité. Malgré des débuts que l’on peut qualifier de très compliqués, Anthony Bourbon porte une vraie success-story et il s’attache à transmettre son savoir-faire acquis durement en accompagnant un grand nombre d’entrepreneurs

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Les dirigeants de TPE, PME et ETI ont accès à des personnalités de premier plan dans votre club, ce qui n’est pas le cas dans leur écosystème habituel. Quels sont leurs retours sur ces rencontres et parviennent-ils à mesurer des effets positifs pour leur structure ?

Les dirigeants de TPE, PME et ETI ont, via le club, accès à des personnalités pouvant réellement doper leur activité. Ils sont toujours très agréablement surpris de constater que tous les membres se rendent très accessibles et prêts à les soutenir si des intérêts communs émergent lors de leurs échanges. Franco-français à 90 %, le Chinese Business Club fonctionne sur une approche anglo-saxonne où l’objectif clairement partagé est de faire du business. Un état d’esprit qui correspond bien à la dynamique des startups. Les jeunes patrons de ces structures profitent toujours positivement de leurs échanges avec les différentes personnalités du club, que ce soit pour des conseils avisés ou la mise en relation avec un réseau porteur pour eux.

Les Français n’ont pas assez conscience d’une réalité qui inquiète de plus en plus les instances agricoles : la part grandissante des importations de produits alimentaires (cf le poulet, 50 %) et une agriculture française qui ne peut répondre à la demande des produits à bas prix induite par la baisse du niveau de vie. Pourriez-vous inviter un représentant de la FNSEA, de la COOPERATION AGRICOLE ou un spécialiste de la question pour contribuer à interpeller sur cette évolution ?

Certaines personnalités politiques, notamment, ont bien compris que le Chinese Business Club était un « terrain » redoutablement efficace pour diffuser des messages importants aux nombreux leaders d’opinion et décideurs qui sont systématiquement présents lors des déjeuners. La thématique alimentaire et celle de l’agriculture sont, en effet, essentielles à aborder. L’occasion d’accueillir des représentants de ces institutions ne s’est pas encore présentée mais au Chinese Business Club, tous les sujets sont abordables. Par ailleurs, je souligne que les fédérations ont également leur place au sein de notre club si elles souhaitaient le rejoindre.