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Paris, le 28 mars 2023 – Accueillir un animal au sein de son foyer représente un budget certain, d’autant plus alors que l’inflation atteint des records : alimentation, visites chez le vétérinaire, toilettage… Tout ceci représente un coût à ne pas négliger dans son budget. Les propriétaires de chiens et chats ont-ils changé leurs habitudes de consommation face à la hausse des prix ? L’inflation remet-elle en cause la place des animaux dans le cœur des Français ? ROVER, le plus grand réseau mondial de pet-sitters et de promeneurs de chiens, répond à toute ces questions dans son étude* sur le coût réel que représente un animal de compagnie.

Un budget “animaux” en hausse pour 84% des Français

En moyenne, les Français se sont fixé un budget de 500€ à 1000€ pour l’acquisition de leur animal. C’est le Staffordshire Bull Terrier qui remporte la palme du toutou le plus gâté : 36% des personnes ayant accueilli un chien de cette race ont prévu une enveloppe allant jusqu’à 2000€ pour les bichonner. Côté félins, le trophée revient au Ragdoll, dont 40% des propriétaires ont anticipé un montant similaire. Le budget est plus doux pour les propriétaires de Shih Tzu pour les chiens et de Chartreux, Norvégien et Sphynx chez les chats (moins de 250€).

Les Français sont de bons gestionnaires puisque, pour 60% d’entre eux, les dépenses réelles ont correspondu à leurs prévisions. Cela dit, les produits et services animaliers n’étant pas épargnés par l’inflation, la note s’est avérée plus salée que prévu pour près de 20% des propriétaires d’animaux de compagnie.

Ainsi, 84% d’entre eux ont remarqué une hausse des prix. Ils sont 76% à se dire inquiets de cette situation, et même 40% à avoir des difficultés à répondre aux besoins essentiels de leur animal.

 

 

 

Croquettes, friandises et services de bien-être au top 3 des dépenses qui ont plus augmenté

Parmi tous les frais liés à leurs animaux, c’est l’alimentation qui a le plus augmenté selon les Français : 86% des propriétaires d’animaux partagent ce constat. Ils estiment que les friandises et les services de bien-être (toilettage ou spa, sont les deux autres postes de dépenses qui ont le plus augmenté.

De nombreux animaux continueront toutefois à être choyés : 35% des Français préfèrent réduire d’autres dépenses afin de continuer à gâter leurs boules de poils. Un tiers cherchent à adoucir la facture en se tournant vers des produits moins chers ou faits maison, ou encore en limitant les achats non essentiels.

Près de la moitié sont convaincus que les croquettes et la pâtée sont les achats qui font le plus plaisir à leurs compagnons. C’est d’ailleurs le dernier poste de dépense sur lequel ils envisagent de faire des économies pour 56% d’entre eux. Lorsqu’ils doivent faire des choix, ils sont plus enclins à priver leurs animaux de vêtements, de solutions de gardiennage, ou encore de séances avec un éducateur canin ou félin.

 

Matous comme toutous, ils en valent le “coût” !

Malgré cet impact sur leur porte-monnaie, 80% des Français ne regrettent pas un instant d’avoir accueilli un animal au sein de leur foyer, et n’auraient pas agi autrement même s’ils avaient su que l’inflation atteindrait un tel niveau. Et pour cause : matous et toutous sont la première source de bonheur au quotidien pour près de 65% des propriétaires d’animaux de compagnie !

La situation économique dissuade tout de même 16% des familles françaises de s’agrandir avec un nouvel animal de compagnie. 13% auraient fait en sorte que leur animal leur coûte moins cher, en passant par l’adoption en refuge ou en portant leur choix sur un animal nécessitant moins de soins.

Malgré la hausse de prix, la grande majorité (93 %) des propriétaires d’animaux de compagnie souhaitent tout de même avoir un animal dans leur vie. Des chiffres qui illustrent à quel point nos animaux, plus que jamais, sont des membres à part entière de la famille !

Tour de France des résultats :

  • Les habitants des régions Île-de-France et PACA sont 24% à faire face à un budget plus élevé que prévu.
  • C’est dans le Centre-Val de Loire que les propriétaires d’animaux de compagnie sont le plus confrontés à des difficultés pour répondre aux besoins de base de leurs animaux (45%).
  • Toutefois, c’est en Bretagne que l’on trouve la plus grande part de propriétaires inquiets face à la hausse des prix (84%).
  • Les Normands sont de vrais amoureux des animaux : 77% d’entre eux déclarent que leur animal est ce qui leur apporte le plus de joie au quotidien ! Ce sont aussi les Français qui regrettent le moins d’avoir pris un animal (87%).

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